Les invertébrés des laisses de mer (50)  

Les invertébrés terrestres des laisses de mer : présentation générale et état des lieux de la côte ouest du département de la Manche. GRETIA pour le Syndicat Mixte Côtes des Isles développement 

Dans le cadre de l'opération de nettoyage concerté des plages des communautés de communes de Barneville-Carteret et de Portbail , celles-ci, regroupées au sein du Syndicat Mixte Côtes des Isles Développement, nous ont demandé un état des lieux et une évaluation de l'impact du nettoyage manuel des plages sur les invertébrés. Ce travail constitue un des volets de l'étude globale menée par le CPIE du Cotentin, comprenant un volet botanique et un volet ornithologique. Cet article est un résumé du premier rapport rendu en janvier 2003, intitulé : " Les invertébrés terrestres des laisses de mer : présentation générale et état des lieux de la côte ouest du département de la Manche "

Contexte

Ce premier travail a eu pour objectifs d'une part, de faire la synthèse des connaissances sur les invertébrés des laisses de mer par une recherche bibliographique, d'autre part de réaliser un premier bilan des connaissances sur les espèces recensées à ce jour sur la zone d'étude. Le secteur concerné ici s'étend des communes de Denneville à Baubigny, mais nous avons choisi dans cet état des lieux d'étendre la zone d'étude à l'ensemble du littoral de la côte ouest du département de la Manche.
Chevin (1997) présente cet ensemble ainsi : "Les plages du littoral occidental du Cotentin forment une ligne rectiligne et continue, interrompue seulement par quelques promontoires rocheux (Flamanville, Carteret, Granville et Carolles) ou par les estuaires de petites rivières (Havres de Portbail, Surville, Lessay, Gefosses et Coutances). Parallèlement à ce front de plage, court une dune littorale au sable partiellement mobile, en arrière de laquelle commence le domaine des dunes fixées. Dans certaines localités, celles-ci atteignent une profondeur de 2 ou 3 km et forment de grands massifs dunaires d'un grand intérêt écologique".

Méthodes de collecte des informations

Les références bibliographiques ont été recherchées auprès de différentes personnes et organismes ressources en France. Les données sur les invertébrés des laisses de mer du secteur d'étude l'ont été auprès de personnes-ressources (Henri Chevin a notamment mis à notre disposition les nombreuses données qu'il a acquises dans le cadre de ses recherches sur le littoral du Cotentin depuis les années 50), à partir de catalogues, d'articles et d'expertises et grâce à la détermination par Jean-François Elder des premiers individus récoltés dans la cadre de cette étude.
La liste détaillée des espèces recensées figurera dans le rapport final. Nous n'évoquerons ici que les espèces caractéristiques du littoral ouest cotentin au travers de la présentation générale de cet écosystème original. Pour cette dernière, nous nous sommes principalement basés sur les travaux de 4 auteurs (Bergerard, 1989a, 1989b ; Caussanel, 1965, 1970 ; Chevin, 1966, 1998 ; Estève, 1980).

Une faune caractéristique liée à un habitat original

On considère comme laisses de mer les différents matériaux qui sont déposés par les marées sur la plage : algues (autrement appelées varech), bois échoués, déchets anthropiques (plastiques, cordages …) et cadavres. Cet écosystème possède plusieurs caractéristiques propres :
- c'est un milieu transitoire accueillant à la fois la faune marine et terrestre,
- il est dépendant des apports organiques provenant pour la plupart de l'océan, d'où sa fragilité vis-à-vis des opérations de nettoyage réduisant ou supprimant cet apport (Dauphin, Duverger & Laguerre, 1995),
- c'est un habitat linéaire, " un étroit ruban de plusieurs milliers de kilomètres de long mais de quelques décimètres de large seulement " (Debout & Spiroux, 2000).
La plage sur laquelle se situe ces laisses de mer constitue pour les invertébrés un habitat aux conditions de vie contraignantes :
- variations importantes et brusques de la température et évaporation rapide en surface du substrat, ce qui amène Caussanel (1970) à comparer les conditions de cet habitat à celles de milieux semi-désertiques,
- vent important,
- immersions dues aux phénomènes des marées,
- salinité, due notamment aux embruns …
Il a donc fallu que les invertébrés développent des adaptations particulières, morphologiques, physiologiques ou comportementales pour se maintenir dans ce milieu hostile :
- une dépigmentation de leurs téguments leur donnant une couleur sable (homochromie),
- une modification des pattes de type "marcheuses" en type "fouisseuses" (élargissement des tibias et des fémurs, développement d'indentations) leur permettant un meilleur déplacement à la surface du sable et la possibilité de s'enfouir notamment lors des phases les plus chaudes de la journée,
- une activité nocturne liée aux températures plus clémentes régnant la nuit sur la plage,
- un déplacement par sauts pour certains Diptères, leur évitant d'être déportés par le vent,
- un cycle de reproduction court, calqué sur celui des marées. C'est le cas d'espèces de Diptères (Bergerard, 1989a, 1989b).

Micro-habitats et faune associée

La vie sur la plage nue n'est possible pour les invertébrés que par la présence de micro-habitats refuges. Ceux-ci constituent à la fois une ressource alimentaire et un abri faisant écran au soleil, il y règne un micro-climat tamponné avec une humidité indispensable à la survie de ces espèces. Ces micro-habitats que sont le varech (algues déposées à chaque marée), les bois flottés et déchets anthropiques et les cadavres d'animaux, possèdent chacun des conditions d'humidité et de température différentes et accueilleront donc une faune qui leur est propre.

Le varech libère beaucoup d'azote et est riche en nitrates car les débris organiques s'y décomposent rapidement. Il conserve sous une croûte plus dessalée une humidité et une température constante, ce qui attire, autant pour ses valeurs nutritives que pour son abri de qualité, une foule d'organismes vivants (Tiberghien & Gélinaud, 2000). Les différents auteurs considèrent plusieurs types de varechs, selon leur ancienneté et leur position sur la plage (température, humidité et état de décomposition différents). Ce sont les plus anciennes et les plus hautes laisses de mer, déposées lors des marées d'équinoxe, qui accueillent la faune la plus riche. Les détritiphages y consomment les algues en décomposition : ce sont les talitres ou puces de mer, les larves de diptères comme les Coelopidae ou encore plus spécifiquement le Coléoptère Ténébrionidé Phaleria cadaverina, qui semble largement répandu sur toute la côte ouest du département de la Manche. Eux-mêmes sont les proies de prédateurs, composés essentiellement de larves et d'adultes de Coléoptères Staphylins et Carabiques, pour lesquels on peut citer respectivement deux espèces caractéristiques du littoral ouest manchot, Cafius xantholoma et Broscus cephalotes. Ce dernier semblerait tenir ici la place occupée par Eurynebria complanata L. sur les plages des landes " (Chevin, 1966).

Les bois échoués et déchets anthropiques ont été volontairement regroupés car parmi ces derniers, bon nombre (bois de palettes, contre-plaqué ou sacs plastiques), présentent un abri aux conditions proches de celles du bois échoué. Certains peuvent d'ailleurs jouer un rôle de substitution en cas d'absence de bois échoués. Les auteurs considèrent ici aussi différents types de bois échoués, essentiellement selon leur stabilité et leur enfouissement, là aussi avec des conditions de température et d'humidité spécifiques. Les bois échoués peuvent accueillir dans leur masse des espèces s'en nourrissant mais aussi d'autres espèces utilisant temporairement cet habitat stable pour se réfugier dessous à même le sable ou pour y creuser leur terrier. Parmi les espèces caractéristiques, on compte là aussi le carabe B. cephalotes mais aussi en haut de plage un petit cloporte dépigmenté caractéristique de cet habitat, Armadillidium album (photo ci-dessous), qui se nourrit du bois décomposé.

Photo : Claire Mouquet (Gretia)

La synthèse bibliographique a permis de recenser 59 références liées aux invertébrés des laisses de mer et 71 données complètes d'invertébrés ont été recueillies sur toute la côte ouest de la Manche (c'est à dire une espèce observée en un lieu et pour une date). Le travail de terrain a permis quant à lui de collecter 14781 individus et de recenser 69 espèces d'invertébrés.

Parmi elles, un quart a été défini par la bibliographie comme dépendant uniquement ou très fortement de l'habitat d'intérêt communautaire qu'est la laisse de mer. Un autre quart des espèces a été mis en avant comme étant étroitement lié à un autre habitat communautaire, les dunes. La moitié des espèces recensées dans cette étude peut être considérée comme déterminante.

Photo : Claire Mouquet (Gretia)

 

Les cadavres d'animaux regroupent ceux d'espèces marines (méduses, crabes…), d'oiseaux et plus rarement de mammifères marins. De par les importantes quantités de sels fixés dans ces cadavres conjuguées au séchage rapide de ces corps sur le littoral, la faune peuplant ces cadavres est particulière et diffère, à l'exception de quelques espèces généralistes, des nécrophages continentaux (Kirby, 1992). Ce sont essentiellement des larves de Diptères, dont se nourrissent des Coléoptères Histéridés, citons ici Baeckmanniolus dimidiatus ssp. maritimus (photo ci-contre), de ce fait indirectement inféodé aux cadavres.
A côté de ces espèces caractéristiques, des espèces occasionnelles bien plus nombreuses viennent profiter de cette manne alimentaire ou de ces abris : Coléoptères carabiques et Cicindélidés, Diptères Asilidés comme Philoniscus albiceps qui chasse notamment les Cicindèles, Hyménoptères parasitoïdes… Chevin (1966) évoquent également les espèces accidentelles qui emportées par les courants aériens, tombent à la surface de la mer et s'échouent sur la plage. Elles peuvent être donc trouvées, vivantes ou mortes, dans les laisses c'est le cas entre autres du Doryphore.
De nombreux oiseaux, certains nichant au niveau de la laisse de mer comme le Gravelot à collier interrompu, viennent également profiter de ces proies … avant d'être eux-mêmes recyclés par les nécrophages !

Prise en compte des invertébrés dans la problématique de conservation des laisses de mer

Les laisses de mer constituent toutefois un habitat particulièrement menacé. Quand ce n'est pas par des pollutions d'hydrocarbures tristement d'actualité, c'est par le nettoyage mécanique des plages que les communes mettent en place ! Depuis plusieurs années, des associations normandes telles que le CPIE Vallée de l'Orne, le Groupe Ornithologique Normand ou Manche-Nature militent pour une meilleure connaissance et une protection de cet habitat et des actions sont menées telle que l'opération "rivages propre" dans le Calvados. Mais dans cette dernière, comme dans d'autres en France, ce sont les aspects botaniques et ornithologiques qui sont mis en avant.


Et pourtant, l'intérêt des invertébrés des laisses de mer est indéniable ! Ajouté à leur rôle bien connu de manne alimentaire pour les oiseaux, conserver cet habitat se situe dans une problématique générale de conservation de la biodiversité. Mais l'intérêt de leur maintien va au delà. Ces nettoyeurs naturels des plages que sont les détritiphages vont fragmenter la matière organique, restituer les sels minéraux et donc enrichir le sol en nitrates. Ce sont ces éléments qui vont servir de nourriture aux mollusques et aux vers de bas de plage, eux-même constituant une des ressources alimentaires pour les poissons. Ces mêmes éléments constituent également la ressource alimentaire des bactéries et vont donc servir à leur maintien et à leur réensemencement. Or, ces bactéries sont indispensables à l'élimination naturelle des micro-pollutions d'hydrocarbures. Enfin, l'enrichissement du sol en nitrates va permettre l'installation des premiers végétaux de la plage, et donc de la dune embryonnaire.
L'intérêt de poursuivre l'acquisition de connaissances sur les invertébrés des laisses de mer armoricains, d'assurer leur diffusion et de participer à des opérations de sensibilisation aux côtés d'autres organismes apparaît donc ici comme indispensable.

Claire Mouquet

Nous tenons à remercier tous les bénévoles qui ont participé à cette première phase de l'étude et qui ont donc permis la réalisation de cet article.

Références utilisées :
BERGERARD J., 1989a.- Biologie des Diptères des laisses de marée. Document distribué au séminaire de Diptérologie, Paimpont.
BERGERARD J., 1989b.- Ecologie des laisses de marée. L'année biologique, 28 (1) : 39-54.
CAUSSANEL C., 1965.- Recherches préliminaires sur le peuplement de Coléoptères d'une plage sableuse atlantique. Ann. Soc. Ent. France, 1 : 197-248.
CAUSSANEL C., 1970.- Contribution à l'étude du peuplement d'une plage et d'une dune landaise. Vie et Milieu, 21 : 59-104.
CHEVIN H., 1966.- Végétation et peuplement entomologique des terrains sablonneux de la côte ouest Cotentin. Extrait des Mémoires de la Société Nationale des Sciences Naturelles de Cherbourg, 52 : 8-138.
CHEVIN H., 1997- Les insectes des dépressions humides dunaires du Cotentin. Insectes, 104 : 25-28.
CHEVIN H., 1998.- La vie dans les varechs échoués sur les plages. Insectes, 109 : 9-10.
DAUPHIN P., DUVERGER C. & LAGUERRE M., (1995).- Données entomologiques sur la zone littorale de la Réserve Naturelle du Courant d'Huchet (Landes). Bull. Soc. Linn. Bordeaux, 23 (3) : 85-100.
DEBOUT G. & SPIROUX P., 2000.- La laisse de Haute Mer. Editions du Cormoran, GONm, 60 p.
ESTEVE G., 1980.- Les zoocénoses d'arthropodes des sables mobiles littoraux. Bull. Soc. Bota. Centre-Ouest, N.S., numéro spécial 4 : 4-15.
KIRBY P., 1992.- Habitat management for invertebrates : a practical handbook. RSPB, 150 p.
MOUQUET C. & CHEVRIER M., 2003.- Les invertébrés terrestres des laisses de mer : présentation générale et état des lieux de la côte ouest du département de la Manche. GRETIA pour le Syndicat Mixte Côtes des Isles développement, 25 p.
TIBERGHIEN G. & GELINAUD G., 2001.- Plages trop propres, plages trop sales, deux mêmes catastrophes. Bretagne Vivante, 1 : 2-5.

Cet article est issu du bulletin du Gretia n°20.


  Tiré de :

"Mouquet C. & Chevrier M., 2003.- Les invertébrés terrestres des laisses de mer : présentation générale et état des lieux de la côte ouest du département de la Manche. Comm. de Communes de Barneville-Carteret et Portbail, Cons. Gén. de la Manche, Agence de l'eau Seine-Normandie, Diren Basse-Normandie. 25 p."

 

Les invertébrés terrestres des laisses de mer de la Côte des Isles : inventaire et évaluation de l'incidence d'un nettoyage manuel des plages

En 2002, le Syndicat Mixte Côtes des Isles, grâce à des financements du Ministère de l'écologie, de l'Agence de l'eau et du Conseil Général de la Manche, a demandé au CPIE du Cotentin de réaliser une étude globale visant à concilier la collecte des macro-déchets littoraux avec la préservation des habitats naturels et des espèces associées avec les activités existantes. Ce dernier a confié le volet invertébrés au Gretia et à l'association Le Fayard.

Le secteur d'étude concerné correspond au territoire des communautés de communes de Portbail et de Barneville-Carteret et s'étend sur une frange littorale de 20 km sur la côte ouest du Cotentin.
Le travail a été réalisé en deux phases, qui ont donné lieu à deux rendus. L'objectif de notre première phase de travail a été de réaliser une synthèse bibliographique sur les invertébrés des laisses de mer permettant de faire un premier point sur espèces du littoral ouest manchois et de rassembler des références bibliographiques plus générales. L'objectif de la seconde phase a été, en s'appuyant sur des recherches de terrain et la synthèse bibliographique, de définir l'incidence sur les invertébrés des laisses, du nettoyage concerté des plages en :
- établissant un premier inventaire de la faune du secteur concerné,
- estimant, selon une approche semi-quantitative, l'importance des invertébrés dans la laisse et en caractérisant les cortèges d'invertébrés des laisses de mer,
- mettant en évidence les espèces déterminantes, leur exigence en terme de micro-habitat et en définissant leur statut,
- en déterminant l'incidence d'une intervention sur la laisse de mer, et en proposant des méthodes de collecte favorables à leur conservation.

La méthode de collecte a consisté en des carrés de ramassage de 50x50 cm tamisé sur place d'où ont été extraits et conservés tous les individus présents. Ces carrés ont été mis en place sur deux stations, en septembre 2002, avril et juin 2003 et ce, sur deux types de laisses : les plus anciennes quasiment enfouies et celles en pleine décomposition. Des chasses à vue au sol et au vol ont complété cette méthode.

La synthèse bibliographique a permis de recenser 59 références liées aux invertébrés des laisses de mer et 71 données complètes d'invertébrés ont été recueillies sur toute la côte ouest de la Manche. Le travail de terrain a permis quant à lui de collecter 14781 individus et de recenser 69 espèces d'invertébrés. Parmi elles, un quart ont été définies par la bibliographie comme dépendant uniquement ou très fortement de l'habitat d'intérêt communautaire qu'est la laisse de mer. Un autre quart des espèces ont été mises en avant comme étant étroitement liée à un autre habitat communautaire, les dunes. La moitié des espèces recensées dans cette étude possédait donc un caractère déterminant.

D'après l'analyse semi-quantitative, il a été estimé à une moyenne de 2186 le nombre d'individus d'invertébrés pour un carré de ramassage de laisses semi-décomposées (valeur mini = 20 et maxi = 4251). L'intérêt de la laisse de mer en terme d'habitat a donc été particulièrement souligné. Réciproquement, la synthèse bibliographique a montré le rôle indispensable des invertébrés, du fait de leur nombre et de leur régime alimentaire, dans le fonctionnement de cet habitat et au delà, des écosystèmes littoraux.
La relation entre la diversité qualitative des laisses et celle des cortèges a également été mise en avant, les cortèges d'invertébrés évoluant au fur et à mesure de la décomposition du varech. L'importance, en complément du varech, des micro-habitats tels que les bois échoués et les cadavres d'animaux, a également été soulignée.

Il a été montré dans ce travail que le cortège des invertébrés des laisses accueille une faible richesse spécifique mais des espèces caractéristiques et remarquables de par leur écologie et leur biologie. Au vu de ces résultats, l'initiative d'un nettoyage manuel est apparue comme particulièrement intéressante et justifiée, les caractéristiques propres au groupe des invertébrés faisant qu'ils ne sont pas ou peu sensibles au dérangement ou au piétinement occasionné par le passage des équipes de nettoyage. Des préconisations ont enfin été formulées.

 

Claire Mouquet

Cette étude, qui a nécessité un gros travail de recherche de documents et de détermination, n'aurait pu être réalisée sans le concours de nombreux bénévoles du Gretia, qu'ils en soient ici une nouvelle fois remerciés.

 

Cet article est issu du bulletin du Gretia n°24-25.

Photo : Claire Mouquet (Gretia)

Photo : Muriel Chevrier (Gretia)

Photo : Claire Mouquet (Gretia)

 

  Tiré de :

"Mouquet C., Chevrier M. & Chéreau L., 2003.- Les invertébrés terrestres des laisses de mer de la Côte des Isles : inventaire et évaluation de l'incidence d'un nettoyage manuel des plages. Communautés de Communes de Barneville-Carteret et Portbail, CG de la Manche, AESN, Diren Basse-Normandie. 31 p. "

 

 Avec la participation financière de l'Agence de l'eau Seine-Normandie, du Conseil Général de la Manche, de la Direction Régionale de l'environnement Basse-Normandie.

 

 
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